Bio

Cotonn

Des objets du quotidiens et un Nord-Stage sous le bras, Samuel et Amélie, en duo sur scène comme dans la vie, vous immergent, sur le fil de l’instant, dans une poétique sonore originale. Au travers de compositions singulières et décalées, ils se racontent et chantent leur quotidien sublimé…

Entre textes parlés et chantés,
en musique et en sons,
entre sens et double sens,
avec gravité et humour,
des chansons à vivre comme une histoire, le temps d’un concert !

Le n masculin de Cotonn c’est Samuel Zaroukian
voix, piano, claviers divers et faiseur de sons

Mon parcours musical est un chemin à branches multiples. J’ai découvert la musique à 8 ans par la musique sacré et « classique » dans un apprentissage à l’ancienne rude et rugueux, pourtant… J’aimais la musique et ce qu’elle me procurait. Les vibrations, les poils qui se dressent. Je pourrai dire que mon travail jusqu’à aujourd’hui a été de délier l’art musical de cette violence.

Quelques rencontres précieuses  m’ont aidé à trouver cet apaisement et je les remercie. Peut-être un reste sublimé de ma formation : j’aime la mystique de la musique et la musicalité des sons de la vie, de la nature et des sons du quotidien.

Du requiem de Fauré ou de Mozart à AC/DC en passant par le blues, J’ai toujours alterné musique sacré et musique profane. En même temps que j’étudiais en musicologie et l’harmonie au conservatoire, je me suis formé aux musiques noires américaines auprès d’Emmanuel Djob avec qui j’ai chanté 2 ans dans un quartet masculin « by the gospel river ».

En parallèle à 18 ans je commençais à arranger des chants et à diriger des chœurs. Ma devise était : la voix avant tout !
Aujourd’hui, Professeur de chant, au conservatoire d’art dramatique de Montpellier, mes élèves sans le savoir, de par leur savoir-faire, leur témérité, leur sensibilité, leur fragilité mais aussi leur goût et leur désir d’apprendre, m’ont poussé à rechercher l’authenticité : celle qui ne m’a jamais quitté, mais qui est pourtant tous les jours différentes. Mon empreinte… ma signature. Cotonn la représente, par touche…

Ce que je cherchais depuis bien longtemps c’est cette petite « cantate » dont parle « Barbara » où le texte est important, où ma langue maternelle revient à l’honneur, où la vie et par conséquent la mort peuvent se dire et où l’humour peut s’exprimer parce-que tout ça n’est qu’un jeu… Alors jouons !

Le n féminin de Cotonn c’est Amélie Gonzales
voix, faiseuse de sons

Depuis toute petite, j’ai baigné dans la musique, dans le jeu et le plaisir partagé du chant avec mon grand-père et mon père. J’aimais faire la clown mais aussi chanter, rythmer ma vie qui n’était pas toujours rose. C’était une manière pour moi de l’éclairer. Ses moments de joies artistiques vécus ont été ma sublimation, ma manière de m’exprimer, d’appréhender la vie.
Contemplative, j’ai toujours aimé écouter, capter, observer la nature, les autres, pour mieux, m’inclure dans le monde mais aussi m’en protéger, m’en distancer.

J’ai mis du temps à oser. Mais après des études de lettres et d’art du spectacle à la faculté Paul Valéry de Montpellier, j’ai suivi diverses formation en théâtre, dont celle professionnelle de la Compagnie Maritime à Montpellier. Ce n’était que le début. La vie m’a poussé à me libérer de cette violence refoulé que j’avais emmagasiné pendant des années où je m’interdisais à être ce que je sentais bon pour moi. A vivre ce qui était important à mes yeux.

Après des années d’enseignements et de mise en scène pour diverses formations amateurs et professionnelles, j’ai eu envie, moi… de me mettre en scène avec ce que je suis. Avec ma sensibilité, avec mes tripes, avec le jeu. Cotonn c’est beaucoup de moi mais c’est aussi le mystère de ce qui va venir…